Âmi(e)s

Je vivais un moment d’émotion vendredi après-midi...

Allez imaginer ce que vous voulez, mais bon je picotais de joie.

Je le partage avec une amie dans un texto, assez laconique mais explicite.

Et elle me répond, pour terminer le message qu’elle m’adresse: « Dis, heureusement qu’on s'a ».

J’ai adoré. Je ne trouve jamais la formule quand je veux exprimer mon bonheur, mon soulagement, ma joie de « posséder » une relation presque sœur, une amie chez qui je peux débarquer, une âm(i)e qui va comprendre sans littérature, et sans jugement.

Ce sentiment de « vivre avec des filets ». On n’a rien à craindre, on est aimés, on peut avancer. C’est bon.

C’est bon de savoir. Et ce n’est pas volé dans un contexte où vivre, grandir, être mère, gagner son pain  donnent le vertige. Merci mes filets qui se reconnaîtront.

Heureusement qu’on s'a.

Isa